Bicyclette et surcyclage
Si j’écris que la bicyclette est un moyen de transport vertueux… vous me répondrez que j’enfonce une porte ouverte ? Et si j’ajoute que le surcyclage est une solution au top pour respecter notre environnement, vous allez me dire que je radote, non ? Et pourtant lorsqu’on ajoute à cela, la production locale et raisonnée, on obtient une gamme de super produits 100% écologiques ! Suivez-moi, je vais vous raconter leur histoire…
Il était une fois une bicyclette super chouette
En 2019, cette maman dynamique de deux jeunes enfants choisit d’acheter un vélo cargo pour les transporter et se rendre à son travail. Un choix écologique, peu répandu il y a 5 ans (encore une idée de bobo farfelu !). Après une étude poussée (vous ai-je dit qu’elle est, un tantinet, pointilleuse sur la qualité ?) elle trouve la monture de leurs rêves. Pourtant, elle ressent un petit doute en découvrant qu’il n’y a rien de prévu pour protéger son précieux chargement des pluies bordelaises !
Qu’à cela ne tienne, elle enfile sa casquette d’ingénieure conception (en bâtiment), chausse ses lunettes de couturière expérimentée, et coud ses prototypes d’accessoires : une première protection pour les enfants sur le porte-bagage du vélo longtail, et une deuxième pour le panier avant (la version définitive est ici pour les curieux.ses) !
En retournant faire l’entretien de sa super bicyclette chez son vendeur-mécanicien, celui-ci lui fait remarquer que ses créations sont drôlement astucieuses et bien finies « vous devriez en faire votre métier ! », elle rit, mais une petite graine est plantée dans son esprit.
Donner envie de faire du vélo : partout à cycle
Cette méga bicyclette est une vraie redécouverte : elle lui fait redécouvrir la liberté qu’elle ressentait enfant lorsqu’elle allait voir ses copines dans son village. C’est vrai qu’il reste le moyen de transport le plus efficace sur des distances entre 1 et 5km, voire 10km dans les zones embouteillées. Cette version familiale lui permet de transporter 140kg avec peu d’énergie puisque la plupart vient de ses mollets.
Pourtant elle constate que beaucoup de personnes choisissent le vélo uniquement quand les conditions météo sont idéales : pas trop chaud (sinon la selle est brûlante), pas de pluie, pas trop froid…
Un confinement plus tard, notre cycliste se demande, comment faire pour être plus active dans la sauvegarde de notre belle planète ?
Elle repense à l’efficacité du vélo et se demande comment aider à son développement.
Rouler tous les jours lui avait amené l’illumination de tous les vélotaffeurs : il n’y a pas de mauvaise météo, seulement des mauvais équipements. Et en accessoires, elle s’y connaît car depuis les premiers, se sont ajoutés des manchons pour protéger ses mains, et un couvre-selle d’été pour affronter les canicules sans brûlures fessières !
Alors c’est décidé, elle veut propager la bonne pédale, celle qui jamais ne faiblit et permet de faire de véritables économies (et pas seulement pour la planète).
Pour cela elle va proposer des accessoires utiles qui favorisent l’utilisation du vélo par tous les temps : Par Toutacycle est né !
Surcycler pour produire alignée avec ses valeurs
Fabriquer pour une bonne cause en mettant à contribution son ingéniosité, c’est fait, mais vous avais-je déjà mentionné qu’elle est, un tantinet, perfectionniste ? Il faut donc cocher le plus de cases possibles pour être en accord avec ses valeurs. Lui vient assez naturellement l’idée du surcyclage, qu’elle pratique déjà pour son ameublement. Mais surcycler n’est pas le chemin de plus facile ! Il faut trouver les bons matériaux à mettre au bon endroit et de la bonne manière, afin d’avoir une qualité à la hauteur.
Commençent alors les phases de tests : toutes les bâches ne se valent pas, certaines craquèlent et ça c’est hors de question ! Les caractéristiques techniques nécessaires la poussent à trouver des approvisionnements différents pour chaque matériau : un vrai réseau à construire. Parfois c’est aussi la source qui influence la conception d’un produit comme pour le coussin de porte-bagage, qui se ferme avec des lacets de chaussures, ou encore le couvre-selle de pluie qui utilise des bretelles de soutien-gorge. Ainsi c’est un savant mélange entre ressources disponibles, qualités nécessaires et adaptation de la conception.
Enfin chaque matière surcyclée étant limitée, cela pousse aussi à produire de façon raisonnée : en toute petite série, à la demande ou en sur-mesure. Chaque objet devient presque unique, presque précieux et nous fait l’apprécier davantage.
Du local, Par Toutacycle !
Et là, parmi vous, un clivage se fait : il y a celles et ceux qui auront spontanément compris cette référence au petit village d’irréductibles Gaulois, et les autres qui froncent légèrement les sourcils devant leur écran.
Le choix de ce nom est donc aussi un clin d’œil à une fabrication française, dans un milieu envahi par le made in « l’autre-bout-du-monde » : la couture !
Un engagement environnemental de plus, en adéquation avec le service sur-mesure et réparation qu’elle choisit de proposer !
Vous trouverez bien sûr quelques produits fabriqués en petite série chez Rouspette. Maintenant que vous en savez un peu plus sur leur histoire, il vous reste juste à choisir ce qui vous ferait plaisir !